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Avis de bruit


La vie en société impose un certain nombre de codes et d’égards qui doivent être respectés afin que chacun puisse trouver son compte. Comme le précisent les droits de l’Homme : « la liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui ».




Malheureusement, certaines personnes se sentant au dessus de cette réalité créent des troubles sonores, visuels ou olfactifs qui génèrent inévitablement des conflits de voisinage et qui aboutissent parfois à des situations inextricables. Afin d’éviter d’en arriver là, et pour rester en bons termes avec son environnement, il est important de veiller à ne pas nuire aux autres. Toutefois, cela ne veut pas dire que l’on ne puisse pas organiser une petite fête chez soi. Dans ce cas, prévenir les voisins pourrait être une bonne idée. Cela les rassurera sur le caractère tout à fait occasionnel du niveau sonore qui émane de chez vous, et leur prouvera le respect que vous portez aux droits de chacun à la tranquillité. Rédigez un avis de bruit et glissez le dans les boîtes aux lettres la veille de l’évènement. Pour vous aider, nous mettons à votre disposition notre modèle type d’avis de bruit.

Les troubles de voisinage


Les nuisances sonores peuvent être un vrai fléau qui empoisonne la vie des propriétaires et des locataires d’une rue ou d’un quartier. Ces nuisances peuvent être commises directement par les agissements d’une personne (parle fort, marche d’un pas lourd,…), par un objet bruyant (musique, télévision, climatiseur,…) ou encore par un animal (comme pour les aboiements d’un chien par exemple). Tous ces bruits sont légalement considérés comme des nuisances sonores dés lors qu’ils sont répétitifs, intensifs, ou qu’ils durent dans le temps. S’ils sont produits entre 22h et 7h du matin, ces bruits deviennent des troubles sans qu’ils soient nécessairement répétitifs. L’auteur de ces faits est passible d’une amende de 68 €.

Dans le cadre d’une activité particulière


Les nuisances sonores de voisinage peuvent aussi provenir d’une activité professionnelle exercée à proximité, ou encore par une activité répétée bruyante comme des travaux ou un bar qui diffuse de la musique. Si ces nuisances se produisent la nuit, et dans le cadre d’une activité, on ne parle plus de tapage nocturne mais d’activité anormale. Si les bruits émanent d’un logement situé dans une copropriété, c’est le syndic en place qui est habilité à régler le différend au plus tôt.

En savoir plus sur les troubles de voisinage : Service Public

Modèle de lettre d'avis de risque de bruit